La 5e édition du concours de l’innovation dans le domaine agricole en Afrique “Africa Sipsa Innov Award” (2025), organisée par le Groupe de réflexion Filaha Innove incubateur (GFFI), a été lancée samedi à Alger.
Ont assisté au lancement de ce concours, le représentant du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, M. Toufik Mazouz, ainsi que des professionnels, des chercheurs et des propriétaires de start-up activant dans le secteur agricole.
Ce concours tend à promouvoir une agriculture intelligente et durable en Algérie et en Afrique, en attirant des compétences de différents profils, afin de présenter des solutions technologiques à même d’améliorer la productivité et la qualité des récoltes.
Pas moins de 40 projets innovants issus de plusieurs pays africains, dont l’Algérie, la Tunisie, le Sénégal et la République démocratique du Congo, participeront à ce concours, dont la cérémonie de remise des prix est prévue le 26 mai, en marge du Salon international de l’agriculture, de l’élevage et de l’agro-industrie SIPSA-Filaha, qui se tiendra au Palais des expositions (SAFEX).
Quatre projets seront sélectionnés pour la phase finale, dont trois seront distingués durant le salon, tandis que le quatrième se verra attribuer le “Prix du jury”, selon les explications fournies par Mme Malika Alili, membre du jury.
La même intervenante a affirmé que les projets en lice portaient sur l’AgriTech, la FoodTech et les technologies liées à l’eau, illustrant ainsi la dynamique d’innovation sur le continent africain.
Par ailleurs, les lauréats bénéficieront d’un appui particulier durant le salon SIPSA-Filaha, ce qui leur permettra de tisser un réseau de contacts avec des investisseurs et des professionnels, outre un accompagnement assuré par Filaha Innove incubateur.
Dans une allocution prononcée au nom du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, M. Toufik Mazouz, chargé des incubateurs au sein du ministère, a souligné l’importance de telles initiatives dans la consolidation des relations entre les innovateurs et les agriculteurs, notamment à travers les solutions technologiques comme les drones, les robots ou encore les logiciels développés.
Il a, à cet égard, indiqué que l’Etat optait pour une approche participative afin de renforcer l’intégration des technologies dans le secteur agricole, soulignant qu'”‘il ne s’agit plus d’une option, mais d’une nécessité”.
Source : https://www.aps.dz/